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Votre panier est vide.LE CHARME DE LA FLÛTE À BEC
David
Avis laissé en France le 27 juillet 2018
Un disque généreux de 73’ publié initialement chez Teldec en 1995 puis 1998 chez Warner Classics, et le label Erato y figure : allez comprendre dans la jungle des rachats d’éditeurs divers et variés !Le soliste et chef d’orchestre néerlandais Frans Brüggen est souverain à la flûte à bec et interprète ici des valeurs sûres du répertoire classique (J.S Bach, A. Corelli, F. Couperin, G.F Haendel, G.P. Telemann, A. Vivaldi…) mais aussi des noms moins connus comme le néerlandais Jacob Van Eyck, l’italien Diogenio Bigaglia, les anglais Christopher Tye et William Babell, les français Charles Dieupart, Philibert de Lavigne, Anne Danican Philidor…Tous furent des contemporains de J.S Bach, hors Jacob Van Eyck qui officia plutôt en fin de la Renaissance baroque (1589/90-1657) : c’est donc le baroque qui se trouve ici à l’honneur.Dommage que le court livret n’évoque que les compositeurs et n’ait aucun mot pour présenter le soliste privilégié : il eut été approprié ici, lorsqu’il a le beau rôle !Franciscus Jozef « Frans » Brüggen, est né en 1934 puis disparu en 2014 à Amsterdam (Pays-Bas). Il fut un chef d'orchestre et flûtiste (flûte à bec et flûte traversière baroque) néerlandais.Il enseigna de la fin des années 1950 à 1970 au conservatoire royal de La Haye et au Muzieklyceum d'Amsterdam. En 1981, il fonde son propre orchestre sur instruments anciens : l'Orchestre du XVIIIe siècle, après avoir créé le Brüggen-consort (dont un extrait de Christopher Tye figure ici).Chez Teldec Classics parue une anthologie de 12 CD couvrant tout son répertoire à la flûte à bec. Ce disque est donc un florilège sous forme de compilation - parfois d’un seul extrait sur un concerto complet - avec de grands noms : Gustav Leonhardt, Anner Bylsma, Nikolaus Harnoncourt, et même André Rieu sur la plage d’ouverture ! Sinon ses autres comparses sont moins dépassé les frontières de nos contrées.Et notre jugement est souriant : superbe flûtiste de dextérité avec du souffle et de l’énergie, aucun bruit intempestif, un charme souverain, de la maitrise, de l’entrain virevoltant avec ardeur et du savoir-faire…L’écoute donne joie et satisfaction, gorgées de sève et de soleil. Tout y paraît facile et joyeux voire endiablé avec même de belles prouesses. Et toujours avec une belle articulation liée et non précipitée qui procure ce constant et vif plaisir ; comme un jeu.Parfois certains mouvements ou plages sont extrêmement courts : on a à peine le temps d’entrer qu’elle livre déjà ses dernières notes.L’on pense déceler différentes flûtes : comme un fifre en 8 et une flûte sopranino en 17. Avec aussi un dialogue flûtes à bec et traversière en 1 et 20.Seule critique : le souffle important de souffle de flûtes traversières en 9.Avec aussi une remarque : la présence et l’entretien d’un léger tremblement sur les notes plus longues (surtout, dans un long solo en 3 de Jacob Van Eyck lorsqu’il est tellement à découvert). Il ne peut se cacher derrière sa virtuosité suprême qui arrive progressivement. Elle est Justement la plus longue pièce du disque, de plus de 9’, qui paraît longue un peu longue, car surprenante : un peu comme un exercice de style. Un véritable morceau de bravoure, et qui plus est originale.Un adagio en 17 un poil long aussi (« Le rossignol en mon amour » de F. Couperin).Il continuera ses soli en 10 et 11 (fantaisie alla francese et presto de Telemann).On peut aussi y voir l’origine ou la déformation élégante et sublimée de danses du ce temps ; comme le « Tambourin » de Philibert de Lavigne, dérivé d’une ancienne danse provençale à deux temps.Le soliste est véritablement expert au sein de ce répertoire, léger sans être frivole ; dont il sut rendre toute la pulsation. Et comble de sa maestria il donne l’impression de parfois s’amuser avec une aisance déconcertante qui sert l’entrain du propos. Virtuose et acrobate, l’on a aussi l’impression que « tout fonctionne tout seul ».Le défaut eut été de rendre le jeu et le rendu mécanique et/ou automatique qui auraient versés dans le terne et un certain ennui, sans flamme ni brillance.Sans aucun ennui voire même avec quelques surprises dans des enchainements et tournures furtives, il ne verse pas dans la fougue excessive et parfois « vulgaire » d’un Fabio Biondi !Un tube surgit en 18 : il s’agit d’une transcription allegro à la flûte à bec du 4ème Concerto Brandebourgeois de J.S Bach.On ne sent pas ni ne constate un souffle excessif : seulement des tentatives envers des émissions de niveaux différents au sein d’une même plage.Un solo également en 22 vient clore son festival. Avec un jeu d’écho et une reprise diminuée en rythme et intensité. Il est alors à découvert.En fin de compte belles fougue, adresse, distinction : un tendre raffinement non empesé mais agile, où l’on est pris par le flux qui se répand et se maintient.Un bénéfique panorama varié, sans aucun risque et mauvaises surprises : juste les remarques suscitées. « Le charme de la flûte à bec », et davantage encore…
Gerard Müller
Avis laissé en France le 12 septembre 2015
Le charme de la flute à bec/Frans BrüggenIl existe plusieurs type de flûtes à bec, la plus courte étant la soprano de 22 centimètres et la plus longue la grande basse de un mètre vingt. La plus utilisée est l’alto apparue sous sa forme définitive au XV é siècle. C’est au cours de la période baroque jusqu’à la fin du XVIII é siècle que cet instrument connut ses heures de gloire. Supplantée par la flûte traversière au XIX é siècle, elle connaît un regain d’intérêt depuis le début du XX é.Dans le présent CD sont proposées des œuvres de Telemann , compositeur allemand, qui avait une passion pour la flûte, à bec ou traversière.Les compositeurs italiens tel que Corelli, Bigaglia, Vivaldi et Sammartini offrirent au répertoire de la flûte à bec parmi ses plus belles compositions.Jacob van Eyck, figure importante de la musique néerlandaise, Christopher Tye et William Babell, deux compositeurs anglais contribuèrent aussi à étoffer ce répertoire.Enfin J.S.Bach, et Haendel, et surtout Quantz certainement le plus grand flûtiste du XVIII é siècle, laissèrent aussi de nombreuses œuvres pour la flûte à bec.En France, Couperin, Philidor, Lavigne et Dieupart ont largement participé à la gloire de cet instrument très populaire.Un CD très complet par un artiste de renom, Frans Brüggen.
Francine BOUVIER
Avis laissé en France le 11 août 2014
Très bon CD, très bons enregistrements, très bon répertoire. Je suis très contente de cette acquisition. (+ blablabla pour faire le compte de mots !).
Thomas F-L
Avis laissé en France le 31 août 2011
magnifique album ! quelle richesse et quelle musicalité ! on ne trouve pas assez de mots, que dire en 20 mots ?
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